A l’arrêt devant la porte de la bâtisse, Tunjaar se demandait, encore, si c'était la bonne décision.

En effet, il voulait approfondir ses connaissances. Mais était-il sûr de vouloir en payer le prix ? c'est une institution dunmer et, s'il se fiait aux histoires qu'on lui racontait quand il était à peine sorti de l’œuf, il aurait vite fini avec des chaines aux poignets, enfin ... il espérait que les termes du récent pacte soient respectés ... pour son propre bien.

Tant pis ! il avait fait trop de chemin pour en arriver là et il ne se retournerait pas, puis où pourrait-il aller ? les habitants de son village (situé un peu a l'est de Gidéon) l'avaient chassé à cause d'un malheureux accident et de son attrait soi-disant "répugnant" pour la magie en provenance de l'oblivion.
L'incident en question fut la rébellion d'un atronach de feu qu'il avait tenté d'invoquer, bien que son niveau actuel ne permettait pas de contrôler convenablement celui-ci, ce qui eut pour conséquences plusieurs maisons incendiées, heureusement il n'y eut que des dégâts matériels.
Après cela, ses anciens amis, ses voisins et les autres habitants l'avaient chassé, prétextant qu'il apportait les malheurs sur eux.
Il était donc parti avec ses maigres Possessions à la recherche d'un havre où il pourrait s'instruire plus et progresser.

Arrivé au sud de Morrowind, et après de longs mois de difficultés à trouver des petits boulots (les dunmers n'étant pas les plus ... souples à l’égard des "écailleux" comme il s'était souvent fait insulter), il entendit parler d'Arador Dayn, de ses membres et de sa bibliothèque. Peut-être trouerait-il ici l'apprentissage et la connaissance qu'il cherchait.

Au bout d'un moment, il retrouva sa mobilité en remarquant un panneau d'affichage sur le coté de la porte ... en le consultant, il tomba sur un document intitulé: "Restrictions en vigueur pour les candidatures des Argoniens".
Bien que profondément blessé par ce que ce papier pouvait dire, il ne put que se dire que ceci devait être normal ici, après des siècles d'esclavage, que les dunmers n’accordent pas plus de privilèges aux argoniens, "la liberté devrait leur suffire" comme avait dit un dunmer à qui il avait parlé des exactions de certains "frères" qui agressaient des passants en disant que les argoniens étaient encore trop marginalisés et qu'ils devaient avoir l'égalité totale avec les elfes, ce dont il n'avait cure ... lui, il avait un autre but et il laissait donc les "combat sociaux" stériles aux autres.
Ne pouvant rien faire d'autre, résigné, il frappa délicatement à la porte ...



Participation aux activités de confrérie:

Forum : parfois
Participation aux canaux de discussion : régulièrement
Quêtes de groupe de confrérie :régulièrement
Quêtes de groupe de nos alliés :ne sais pas
Événements RP confrérie : régulièrement
Événements RP de nos alliés : ne sais pas
Instances de confrérie : parfois
Instances de nos alliés : ne sais pas
Demande/offre d'artisanat : parfois

Je suis bien familiarisé avec l'univers de la saga Elder Scrolls, j'ai en effet joué à Morrowind, oblivion puis skyrim et suis donc familier avec cet univers que j'ai pris le temps d'explorer convenablement (livre en jeu, wiki, etc ...).

J'ai pris connaissance de la charte de la confrérie et suis en accord avec elle.

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I offer you my blood. Take it, and you will walk as a lion among sheep. Men will tremble at your approach, and you will never fear death again.

La frappe imperceptible sur le bois de l'imposante porte du manoir n'échappa pas à l'ouïe fine du vieux maître de maison. Ce dernier était justement à proximité du hall en cette heure avancée du jour. Il était intrigué par les allées et venues trop fréquentes à son goût - il ouvrit la porte.

Maître Krsh tomba nez à nez -de lézards- avec un jeune représentant de son espèce. Il portait une longue cape autour de ses épaules, salie par la poussière d'un bien long voyage ; un lourd sac de peau de guar de bonne facture reposait devant lui.

S'adressant d'égal à égal, Krsh le convit de la sorte :

- Ksssh Sois le bienvenue mon garçon. Je suppose que la route te menant jusqu'aux portes du manoir Venim où siègent les membres de l'Arador Dayn, ne fut pas des plus aisées. (Krsh embrassa du regard la longue pente rocailleuse qui glissait jusqu'au village lointain) Monseigneur Ralen Venim, dont je suis le fidèle serviteur, m'a chargé d'accueillir chaque écailleux avide d'honorer la confiance des dunmers avec l'émergence du Pacte de Cœurébène, et jusqu'à ce qu'il puisse te rencontrer, la Maison t'offre l'hospitalité pour les jours à venir, avec la maigre protection que je pourrai apporter. Pour l'heure, je t'invite à déposer tes affaires dans le bureau des registres afin que l'on puisse aisément remplir les formalités d'usage.

Jusque là sous tension, Tunjaar se détendit quand un autre argonien lui ouvrit la porte, et visiblement celui-ci n'était plus tout jeune.
Il entra, fit quelque pas dans le hall et se retourna l'air gêné

-heu, oui les heu ... formalités.

A vrais dire ... il ne comprenait pas encore le besoin absolu de "Bureaucratie" des dunmers, il se voyait déjà noyé sous des piles de papiers à n'en plus finir ; à cette vision il esquissa un sourire et reprit :

-le seigneur Venim, est-il absent pour longtemps ? Je ne voudrais pas déranger pendant son absence.

Toujours quelque peu gêné, il n'osait pas bouger ni tenter de s'asseoir, bien qu'il en eut très envie après la marche nécessaire pour arriver au manoir.

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I offer you my blood. Take it, and you will walk as a lion among sheep. Men will tremble at your approach, and you will never fear death again.

Sortant de l'ombre derrière Maître Krsh, et ce sans bruit, Thalen leur jeta à tous deux le regard habituel des Dunmers : méprisant et hautain.

- Maître Krsh, pourriez-vous expliquer aux serviteurs de ne pas utiliser la grande porte ? Il y a une entrée de service dans les cuisines qui est là pour ça."

A l'écoute de cette phrase, la gêne de Tunjaar disparut, sa queue effectuant de vifs mouvements en s'entortillant.
Tenant son bâton en évidence, il rendit au dunmer son regard hautain et dit de manière soutenue mais sans brusquerie :

- Si vous êtes incapable de voir que je ne suis pas un serviteur, peut-être devrais-je remettre en question votre perspicacité, ne pensez-vous pas ?

Il tolérait qu'on se conduise ainsi avec d'autres argoniens, tant que ça n'allait pas trop loin, mais il exigeait un minimum de respect pour lui-même. Il espérait ne pas avoir été trop insolent mais il ne supportait que difficilement les quolibets des elfes, qu'il n'avait pas autant côtoyé avant sa venue en Morrowind.
Ceci étant dit, il se radoucit et poursuivit :

- Enfin soit ! Salutations monsieur, je suis Tunjaar, et vous êtes ... ?

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I offer you my blood. Take it, and you will walk as a lion among sheep. Men will tremble at your approach, and you will never fear death again.

Cyian avait arpenté l'ensemble de la demeure à la recherche de Maître Krsh. Il comptait bien le houspiller pour toutes ses absences inopinées, lesquelles troublaient l'humeur délicate de sa sœur. Parmi tant et tant d'autres choses, il n'appréciait pas qu'on troublât l'humeur de Mæfarayn.

Passablement irrité, il atteignait le seuil du Bureau des Registres au moment où un jeune argonien se rendait coupable d'une consternante insolence. Toutefois, ce ne furent pas tant les propos de Tunjaar qui l'étonnèrent - si loin de Vvardenfell, il faut s'attendre à tout - que sa mise et ses artefacts.
Contre toute attente, c'est avec un visage aimable et une voix délicieusement onctueuse qu'il interrompit l'échange :

Jeune... *recherche rapide d'un mot dont il n'usait quasiment jamais*... argonien, veuillez pardonner notre ami Thalen, ici présent. A l'instar d'un grand nombre de nos frères, il n'a pas su évoluer avec son temps. C'est regrettable. J'espère que vous ne lui en tiendrez pas rigueur.

Puis, s'inclinant légèrement : Cyian Ihrfihn. Je vous souhaite la bienvenue dans la respectable Demeure Venim.

Se souvenant amèrement de l'affront fait par Thalen à sa soeur, il tourna ses yeux argent vers celui-ci, tout arrondis de peine et de commisération :

Maître Serano, est-ce ainsi que vous comptez honorer le Pacte amendé par le Saint Tribunat ? Vous devriez avoir honte ! La présentation d'excuses est de circonstance... Cela vous honorera.

Thalen montre en un seul regard que son mépris des écailleux va être rapidement rejoint par celui des Telvannis.

- Oh oui, Cyian, je suis un méchant arriéré, à peine sorti de ses cendres... Puisque vous êtes si "évolué", Vous allez je suppose mettre votre diplomatie en route et emmener notre invité à Maître Ralen. J'ai besoin de Krsh, le guar de voyage du Vieux a dévasté l'écurie."

Avec un haussement d'épaules et un signe à Krsh, il s'éloigne sans un autre regard.

S'il le faut... susurra Cyian dans un sourire. L'air jovial, il haussa les épaules et laissa Thalen à sa tâche.

Hâtez-vous Maître Krsh, notre ami n'est semble-t-il pas d'humeur à attendre.

Jetant un œil complice à Tunjaar, il continua :

Je vous en prie, suivez-moi.

Surtout, ne vous offusquez pas de l'attitude cavalière de notre brave Thalen. A sa manière c'est une sorte d'esclave, vous savez ? Et à l'instar de nombreux esclaves, il rêve de devenir "maître" à son tour, un maître tyrannique... quitte à faire. Moue peinée.

Nous arrivons à la bibliothèque. Savez-vous lire ? Je vous en prie, asseyez-vous confortablement ici *désigne le fauteuil de Ralen*. Prenez vos aises. Je reviens de suite, le temps d'instruire ma sœur de votre venue.

Cyian s'incline, le regard brillant d'éclats ihrfihns.

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I offer you my blood. Take it, and you will walk as a lion among sheep. Men will tremble at your approach, and you will never fear death again.

Maëfarayn, alanguie sur l'un des lits des quartiers privés qu'elle partageait avec son jumeau, ne voyant toujours pas revenir Cyian et impatiente de le retrouver, passa rapidement la jolie robe qu'il venait de tailler pour elle.

Aucun bruit de pas ne retentit ni dans les couloirs, ni dans l'escalier qui menaient au rez-de-chaussée. Seuls l'ouïe et l'odorat fins de Cyian pouvaient détecter l'arrivée de sa jumelle.

Lorsqu'elle se retrouva face à lui, heureuse de le revoir et oubliant quelques instants le fait qu'ils n'étaient pas dans leurs quartiers privés, Maëfarayn effleura tendrement son visage, puis, se rendant compte que le lieu ne se prêtait pas à ce genre d'élan, elle retira rapidement sa main .

- Mon Frère-Aimé... je commençais à m'impatienter... j'avais hâte de te retrouver... alors j'ai préféré venir à ta rencontre... Tu as trouvé Maître Kr... ?

Elle s'interrompit en entendant des bruits venant de la Bibliothèque. Elle jeta à son frère un regard interrogateur, ses mains effectuant un court mouvement. Celui-ci répondit par le même procédé gestuel et l'invita à gagner la Bibliothèque.