L'argonien déglutit difficilement à l'annonce de sa peine, puis, sous l'effet des paroles d'Urven sur le rappel de sa liberté, il leva ses deux yeux pour croiser le regard des deux Anciens. Était-ce un nouveau jeu de leur part ? Une nouvelle torture psychologique cherchant à l'attendrir avant de le molester au détour de l'escalier ? Méfiant, il tenta de bénéficier de cette apparente gentillesse des Maîtres pour relater les circonstances de son acte et se déculpabiliser :
- Pardonnez mon erreur, je suis le seul fautif. Le parchemin s'est déchiré sous mes griffes, j'aurai dû être plus prudent. Yeux-Clos s'assura auprès de l'Intendant à son retour que le registre soit remis en état et que l'incident ne se reproduise plus...
S'inclinant, le serviteur remercia leur clémence et le jugement aux Anciens et prit congé. Il n'avait aucune idée de l'importance de la charge de travail que lui réservait sa peine, mais il savait qu'il devra rester extrêmement méfiant vis à vis de ses maîtres s'il voulait réaliser la tâche qu'il s'était donné en postulant pour un poste de serviteur dans ce manoir...
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