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 Sujet du message : Extrait du "Serannon"
Message Publié : 18 Août 2016, 15:23 
Viya
Hors-ligne

Message(s) : 48
[HRP]

Malgré la trame actuelle qui empêche mon petit Ashi de faire quoi que ce soit! Il a avant tout ça prit le temps de remplir les rayons de la bibliothèque avec ses modestes ouvrages...

Les avis sont le bienvenus!

[HRP]

Extrait lyrique de la première partie de l'ouvrage:

"La belle danseuse" Du barde Videlis:

"Sous l'Aurore du Printemps,
Au Crépuscule de l'Hiver,
Son visage aux traits ardents,
Transparaissaient au douceurs de l'éther.

Ses yeux aux pupilles d'argents,
A l'éclat du scintillant firmament,
transpercent d'un simple regard,
les secrets que l'on garde à notre vouloir.

De sa chevelure sombrant tel une cascade ensoleillée,
Coulant comme d'une rivière au courant effréné,
Se épaules nues ne révélaient que la splendeur,
De ce flot aux milles couleurs.

Battant au rythme du Luth,
Dansant au son de la flûte,
Son corps au multiples bonheurs,
Virevoltait sous ses pas...comme dans nos cœurs.

Les soirs de fêtes,
la voilà se dessiner,
Entre une dispute et un entrefaite,
Dans sa robe, chacun la regarde bouche bée.

La beauté portait un nom,
celui de cette belle,
qui contre convoitise et affront,
S'envolait au matin comme l'Hirondelle.


Mais nos années d'existences,
Si courtes soient-elles,
Savent que malgré l'espérance,
La vie n'est que cruelle.

Ces nuits si chaleureuses,
Devinrent soudain si froides...
Le parfum du printemps si frais,
Devint soudain si âcre...

Le Luth ne vibrait plus de la même corde,
La Flûte plus du même souffle,
Les Tambours de guerres la noyèrent de larmes,
Victime de la calomnie,
Et de la folie des armes..."


Dernière édition par Ashibaald le 18 Août 2016, 18:44, édité 2 fois.
 
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 Sujet du message : Re: Extrait du "Serannon"
Message Publié : 18 Août 2016, 17:28 
Viya
Hors-ligne

Message(s) : 48
"Le temps d'un regret" Du célèbre barde Alzish "L'érudit":

"la Lune était claire, et les étoiles vives,
Lorsque dans l'obscurité,
Les amants se virent.

Les yeux brillants, d'un éclat d'argentée,
Et leurs lèvres humides, d'une ardeurs passionnée.

Oubliez l'âge d'antan, comblé de rires et de sentiments,
Dans la nuit désormais, seul l'amour les unissaient.

Entendez-vous les échos de leurs paroles chantonnantes ?,
On les voyait au jour, se pavaner dans les cours.

Ah! Quelles sont-elles, ces belles années,
Les jours défilaient,
Laissant à chacun ce même parfum charnel,
Gage d'amour envers leurs âmes éternelles.

On les surprenaient parfois,
Savourant le soleil levant,
Dégustant le couchant,
arborant en leurs cœurs ce même désir ardent.

Les années passèrent,
Et il s'aimèrent,
Animant leurs désirs,
Oubliant leur avenir.

C'est alors, qu'un commun matin d'Hiver,
Un vent méconnu parcourut ces vertes contrées,
Rasant cultures et champs,
laissant maladies et mauvaises marées.

Ziran, le jeune homme, maudit cet instant,
Car dans le souffle glacé,
Hina avait été emportée.

Chagrin et peine se mêlait désormais à son existence,
Nul ne se pavanait,
D'aucun ne chantonnait,
Ziran emporta avec lui cette blessure,
Qui, jusqu'au dernier de ces jours,
Sonna comme le terme de son misérable amour.

La Lune était claire, et les étoiles vives,
Séparés au jour, réunis dans la nuit,
les amants de toujours,
Se sont finalement endormis."
 
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 Sujet du message : Re: Extrait du "Serannon"
Message Publié : 18 Août 2016, 18:44 
Inil
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Hors-ligne

Message(s) : 260
[HRP]

Très beau et très imagé, mais affreusement triste.

J'imagine qu'on ne peut pas improviser une bourrée norde sur ces airs ?

[/HRP]
 
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 Sujet du message : Re: Extrait du "Serannon"
Message Publié : 10 Sep 2016, 23:22 
Viya
Hors-ligne

Message(s) : 48
"L'espoir d'aimer" du défunt barde "Alshon Blanchecendres"

Vois-tu au loin,
La nuit qui fait place au jour,
Baignant la lumière de l’obscur qui noie,
Laissant à son chemin la trace d’un éphémère séjour,
Rendors-toi mon Amour, rendors toi.

Regarde ces champs de fleurs et d’herbes sauvages,
Dansant au rythme du venteux présage,
Ne voit tu pas la fleur qui de ce monde s’émoi,
Rendors toi mon Amour, rendors toi.

Ne sens tu pas du ruisseau s’écouler la vie,
De son reflet, le désir et l’envie,
Ecoute ce qu’elle te dira,
Rendors toi mon Amour, rendors toi.

De ces milles et une lumières,
Se dessine soudain la tienne,
Comble de mes souhaits et de mes prières,
Oui, ma fille tu es enfin mienne.

Mais ne remarque tu pas dans ces terres,
Dans ces eaux et ces montagnes d’éther,
Survolant comme les plumes d’un oiseau,
La folie des Hommes et de leurs mots.

De la souffrance qui prend et qui ne redonne,
De la guerre qui de ses lames fredonnent,
Nous ne sommes pas d’eux toi et moi,
Comme l’arbre qui son ombre ne voit pas.


De ces vies parties dans un regard de fureur,
Séparées avec force par le vent de la terreur,
Les voilà qu’elles s’en vont au-dessus de toi,
Regarde-moi mon Amour, regarde-moi.

Et de ceux oubliant leurs maisons,
Reniant d’un acte leur passés comme leur raison,
N’ont-ils pas souhait de se racheter encore une fois,
Et de vivre dans la quiétude qu’ils ne connaissent pas.

Penser au son du Luth venu au matin,
Rivalisant avec fougue au tambour frappé des mains,
Du doux son de la corde au sombre cor de guerre,
D’un de ces deux mondes nous devrons faire repère ;
Et duquel des deux tu choisiras,
Mon Amour, Ecoute-moi.


Quelle injustice que de devoir survivre,
Dans une terre ou mourir vient après vivre,
De l’existence, ne se retient que cela,
Qui de mérite reprendra,
L’héritage d’un gueux ou bien d’un roi.


De ton sourire qui me réchauffe avec joie,
De tes mots qui me font rêver parfois,
Ta peau si rose qui ressemble maintenant à la soie,
Prend ma main, prend la.


De ces années que j’ai consacrées à toi,
Comme la pluie qui sur la feuille coulera,
J’ai de mon cœur arrosé ton amour,
Du pied de tes racines,
Grandissantes de jours en jours.

Désormais de ces larmes qui coulent de moi,
Comme un torrent de rivière qui de chagrin se consumera,
Pourquoi si tôt la fleur se fanera,

Je t’en supplie mon Amour, ne t’endors pas.




















 
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 Sujet du message : Re: Extrait du "Serannon"
Message Publié : 11 Juil 2017, 20:33 
Viya
Hors-ligne

Message(s) : 48
Recueil de "Chants des Sables", retranscrit selon la légende des paroles d'un guerrier Rougegarde mourant, écouté par le barde Varsien Imored, en escale à Sentinelle.

"Les terres furent jeunes, les rivages clairs,
Au loin ne traversaient pas encore les navires sur l’eau,
La poussière ne retenait ni pierre, os ou fruits de couleurs,
Les Sables furent libres, lointains et chauds.

Yokuda, observe tes enfants partir !
Fouler le sable doré à travers les mers !
Poussant les voiles, abandonnant tes terres !
Hunding, Léki, Chanteurs et lames,
Veilleront leur retour en tes tombeaux de pierres.

Les voiles bondant, aux proues joaillères
Le Soleil brillant, couvert de l’écume poussière,
Seul te parvient le vent, rapide et clair,
Messager de songes, des lointaines terres.

Apporte-il la voix de flamboyantes bannières ?
L’écho rugissant du fer,
Tel destin les sables portent,
Du feu éteint, en cendre il escorte,
La chaleur de tes enfants qui s’en va loin,
Et abandonne tes espoirs, se tournent à ton déclin.

Yokuda, tes enfants ont grandi !
Aux sables des autres mers ils se rendent fidèles !
Ton souvenir, lointain, leur sera transmis,
En les mots anciens des musiques et prières."
 
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