Né à Seyda Neen, ancien apprenti puis préparateur et fouleur de teintures, voila ce que l'on peut trouver en consultant les registres de Narsis, dans les jeunes années de cet Adlathil. Les acides lui tannèrent la peau, à présent aussi épaisse que celle d'un mineur de kwamas. Ces années de labeur le sculptèrent de manière imparfaite, le dos et les bras forts à remuer de jour en jour la perche des bassins, et le reste de quoi tenir un mer debout.
Par la suite, sa carrière évolua naturellement vers le métier de peintre, rejoignant les guildes Hlaalu dont l'art est au service des Trois, dans le respect des traditions et de leur code. Il se spécialisa vite dans le portrait, maître dans la saponification de la cire aux cendres du Mont Ecarlate.
Cherchant protection et soutien financier, c'est vers la Riche Maison, dont il était déjà serviteur, qu'il se tourna humble et plein d'espoir… * *
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Ce nouveau contrat ne doit pas me faire défaut…que ce soit au nom de ma muse que de celui dont il est sujet.
Au nom de cette maison, ô combien reconnue et respectée, il me serait impardonnable de décevoir le Gaharikhan, de décevoir ce qu'il est et ce qu'il incarne.
Que Vivec m'apporte sa vision, au-delà de tout, et que ma main soit la plus fidèle, de l'image et de la chair…
Ce sont ces heures à observer qui lui permettent de capturer un peu d'âme dans cette cire. D'y instiller quelques émotions… Soredamor travaillait en tailleur, dans un coin reculé du grand hall où se reposait pour une rare fois l'un de ses plus précieux sujets à ses yeux. Dans ce silence paisible, les volutes de vapeur se soulevaient autour des traits du Gaharikhan Ralen Venim, plongé dans l'une de ses études alors qu'il sirotait doucement son thé.
Plusieurs esquisses se succédaient sur le parchemin. Il s'attardait sur le regard, l'attitude, tentait d'effleurer l'esprit, au-delà d'une recherche de ressemblance. L'ossature de la mâchoire, l'arête du nez, ces choses devaient d'abord plier sous l'émotion qui les tendait. La cire y serait dure, creusée à coup de fer. La cendre mêlée lui offrirait alors les nuances les plus douces pour les traits du poète vieillissant.
Mais le temps de cette alchimie n'était pas encore venu. Il n'était pas question de perturber cet endroit par le vacarme qui peut accompagner la montée en couleur d'une encaustique.
Pour l'instant, Soredamor se contentait de dessiner, avec une certaine tendresse. A vrai dire, le porte-fusain en argent qu'il tenait entre ses doigts était un cadeau récent et il ne pouvait s'empêcher de rêvasser sur les gravures du métal quelques instants…
* *
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Cet entretien muet fut l'un des rares qu'il put réaliser avec le Gaharikhan. Aujourd'hui, Soredamor accompagne régulièrement Muthsera Mildreth Hlaalu au château de l'Arador Dayn quand celle-ci cherche un peu de repos, si tant est que la chose soit possible. Il la sert et apprend des lois de la politique et de la diplomatie autant qu'il le peut aux vues de son statut.
A l'Arador Dayn, il guette, écoute, patiente afin de continuer ce portrait, en quête de ces quelques instants de travail apaisé.
Pourtant…malgré ce contrat déjà existant, ce sera une autre demande quelque peu insolite qui sera adressée au fils, Serjo Goban Venim. Le parchemin aura été laissé auprès d'un serviteur, dans la plus grande discrétion, après l'une des visites de Muthsera Hlaalu et de son peintre.
Citer :
Serjo Venim,
Je vous remercie de chacun des instants que vous nous accordez vous et votre père au sein du château et j'espère, un jour, pouvoir rendre dix et mille fois ce que vous nous offrez.
J'aimerais toutefois vous demander conseil et service, auprès de la Maison Redoran que vous incarnez. Comme vous le savez, la place de Muthsera Hlaalu n'est pas des plus sûres ces derniers temps et ces histoires de meurtres ne me confortent en rien dans l'une de mes plus grandes faiblesses, celle de n'être d'aucune protection. Muthsera est certes capable de se défendre, mais je ne saurais être une faille en sa présence et ne me pardonnerait jamais si la chose pouvait arriver par ma faute.
J'en ai déjà discuté avec elle et auprès de Sera Selaro. J'ai beaucoup à apprendre, n'ai jamais manié la lame que pour mon travail…c'est pourquoi je vous demande humblement de m'accorder, peut-être lors de mes visites, quelques leçons et entraînements auprès de l'un de vos maîtres d'armes, s'ils veulent bien se pencher sur mon cas. Sera Selaro semblait encline à m'apprendre la chose, mais je ne saurais la détourner d'un travail plus important au sein de l'Arador Dayn.
Almsivi dans chaque heure.
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2. Activités de confrérie (par rubrique régulièrement/parfois/rarement/ne sait pas)Dans les activités de confrérie nous vous demandons de préciser les événements de confrérie auxquels vous pensez participer régulièrement, parfois ou rarement. Vous pouvez aussi répondre "Ne sait pas" si vous voulez voir comment cela se passe avant de vous décider. Néanmoins, essayez de prendre le temps d'y répondre afin de montrer quelles sont les activités qui vous intéressent le plus. Ceci est sans engagement alors évitez de répondre "Régulièrement" ou "Ne sait pas" à tout.
Forum : Parfois
Participation aux canaux de discussion : Régulièrement
Quêtes de groupe de confrérie : Ne sais pas
Quêtes de groupe de nos alliés : Parfois
Événements RP confrérie : Parfois
Événements RP de nos alliés : Parfois
Instances de confrérie : Régulièrement
Instances de nos alliés : Régulièrement
Demande/offre d'artisanat : Régulièrement
3. Quel est votre connaissance de l'univers de la saga des Elder Scrolls ?Valmann m'a contaminée en me faisant jouer à Skyrim il y a de cela plusieurs années. Contaminée par la suite à TESO, je n'ai pas fini ces jeux et compte bien approfondir peu à peu la chose selon mes disponibilités. Ma connaissance du lore est éparse, varie selon les sujets qui m'intéressent et s'étiole malheureusement à cause de ma mauvaise mémoire. Du coup, je m'excuse d'avance car je pense rester d'un niveau plus que moyen dans sa globalité.
4. J'ai pris connaissance de la charte de la confrérie (oui/non)Oui