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 Sujet du message : Choix, confiance et vampirisme.
Message Publié : 18 Mai 2014, 16:34 
Ami
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Il était tôt quand J'zokar arriva au sommet des marches du perron de la bâtisse. Il avait fait un long voyage depuis Sadrith Mora et n'avait pas encore eu le temps de se rafraichir, mais cela l'importait peu ... on lui avait assigné une mission et il savait ce qui lui arriverait si il échouait quelle qu'en soit la raison.

Il était grand et large pour un Khajiit ... comme son père et le père de son père, lui avait dit sa mère entre deux séances d'entrainement avec l'instructeur et les autres jeunes. Quand la maitresse passait, elle leur disait que c'était leur devoir de défendre ceux qui pourvoyaient à leurs besoins contre les menaces envers leur maison.

Quand il eut une quinzaines d'années, sa mère fut vendue à un négociant et il ne la revit plus. Pour contrer sa peine, il s'abandonna à son entrainement et, par la suite, il avait repoussé plus d'une vague d'engeances morte-vivantes décérébrées lors de patrouilles de l'autre coté de la porte des âmes ou encore de braillards des falaises assaillant le domaine.

Il frappa à la porte si fort que ceux qui étaient derrière eussent pu croire qu'un bélier voulait la défoncer, puis attendit.

_________________
Un esclave sans maître est un potentiel qui attend d'être révélé.
 
 
 Sujet du message : Re: Choix, confiance et vampirisme.
Message Publié : 19 Mai 2014, 13:27 
Gaharikhan
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C'était une de ces calmes matinées où le silence régnait en maître dans la demeure d'Arador Dayn. Ces matinées où la plupart des adeptes étaient partis aux aurores pour des missions quelconques, tandis que ceux qui restaient filaient encore une nuit tardive.

Ce matin là, le paisible petit déjeuner de Maître Ralen fut brutalement interrompu par de violents coups sur la porte de la demeure. Grognon et passablement agacé d'avoir suspendu sa dégustation, il traîna les pieds jusque l'entrée et ouvrit machinalement le judas pour observer l'origine du vacarme.

Sa relative mauvaise humeur devint vite exécrable lorsqu'il aperçut devant la porte un félin aux airs amoindris de butors. Depuis quand les bêtes se permettent-elles de déranger à des heures pareilles... ?

Sur un ton sec, il s'adressa au Khajiit.


Par Dagon, que voulez-vous ?!
 
 
 Sujet du message : Re: Choix, confiance et vampirisme.
Message Publié : 19 Mai 2014, 15:05 
Ami
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Après que quelqu'un eût parlé, ou plutôt grondé, au travers du judas, J'zokar Répondit :

-J'zokar est porteur d'un message de la part du maitre Ihrfihn pour le Seigneur Venim *Il sort une lettre cachetée de sa sacoche*, Il a aussi eu pour ordre de vérifier l'état physique des deux jeunes maitres Ihrfihn.

Il donna la lettre à son interlocuteur, au travers du judas. L’intéressé se saisit du parchemin et lut :

Citer :
Très cher Ralen, mon ami,

Les rumeurs de la guerre qui fait rage lèchent les côtes des Îles du Levant. Les flottes ennemies qui ont déjà attaqué Bal Foyen s'enhardissent dit-on et elles s’apprêteraient à gagner le Bel Archipel. Folie ! La Grande Maison châtiera sans la moindre pitié quiconque, fait de chair ou d'éther, osera frôler nos terres sacrées.

Mais, à l'heure actuelle, je m'inquiète moins pour le sort de Port Telvanni ceint de remparts et et sorts éprouvés que pour celui d'Arador Dayn, ta Maison. Et les rapports régulièrement communiqués par le Haut Conseil des Sorciers pèsent moins sur mon cœur que les trop rares missives que je reçois de mes enfants confiés à ta garde.

Qu'apprends-je ? La situation en Province est-elle si désespérée ? La mission que tes ancêtres réputés sages, nécessiterait-elle aujourd'hui des procédés qui hier encore relevaient de la plus condamnable Hérésie ? Aurais-tu changé mon vieil ami au point que je ne puisse reconnaître en toi les valeurs de droiture et d'honneur que je raillai dans ma cynique jeunesse ?

Tu es maître en ta demeure et ton propre juge en maints domaines. Il est toutefois des choix que nous autres humbles mortels ne pourront jamais assumer complètement ; et le prix pour ceux-ci outrepasse le crédit d'une seule vie d'Homme. Quelle ironie que je doive rafraîchir en ces lignes une leçon qui fut dispensée, il y a longtemps maintenant, par un jeune Rédoran à son ami Telvanni. Ce dernier s'en souvient, le premier se serait-il dédit, depuis ?

Par respect, je t'épargnerai un laïus sur cette ignominie qu'est le vampirisme. Car tel est l'objet de ma vive inquiétude. Je te l'épargnerai car je te sais instruit sur le sujet. Moins semble-t-il que je ne le pensais...
Que tu puisses envisager de t'attacher les services de cette engeance est en soi un défi à la morale et à l'entendement. Que tu confies leur garde à mes enfants relève incontestablement de la démence.

J'ignore si tu fus un père attentif au prime âge de tes propres enfants et ce étant, si tu as souvenance des premiers caprices, souvent singuliers, que ceux-ci furent amenés à exprimer. Je le fus en mon temps et je peux témoigner que Maëfarayn et Cyian n'avaient pas encore acquis la marche qu'ils tentaient déjà de ressusciter leur guar nain domestique.
La Nécromancie est un vice qui coule dans nos veines depuis des âges lointains. Cette magie ne fut pas toujours décriée et c'est sans honte aucune que je puis produire dans ma généalogie les noms de grands savants en la matière.
Il n'est toutefois pas loisible d'attiser un talent qui bien trop souvent dessert celui qui en jouit. Et Vivec m'est témoin que j'ai œuvré avec acharnement pour écarter ces deux enfants d'une voie périlleuse bien qu'à leurs yeux naturelle.

Tu aurais beau jeu, ami, de me rétorquer que ces âges sont révolus, et que je ne t'ai pas envoyé de fragiles apprentis-sorciers mais de vénérables mages Telvanni. Certes. Et peut-être jugerais-tu bon d'avancer que l'exemplarité s'acquiert dans l'opposition et la tentation et non dans le confort d'un environnement aménagé à cet effet. Tu n'aurais pas tort.

Toutefois, je connais tant les talents que les faiblesses de mes enfants et jamais je n'aurais pensé que l'Arador Dayn put de près ou de loin s’acoquiner avec des créatures de Sang & de Cendres. Naïvement, mes pensées de père et de sorcier me soufflaient que le digne Ralen fils de Sieran s'opposerait, par les armes si nécessaire, à l'intrusion d'un pareil Mal en sa demeure. Et que si d'éventuel, ma fille ou mon fils avaient à côtoyer un vampire, les circonstances en seraient martiales et l'issue brève.
Je me trompais lourdement.

Je ne dispose ni du droit, ni de l'autorité pour te mander justification de tes choix. Devant toi, s'impose implacable l'irréprochable renommée de ta lignée. Aurais-tu changé que je ne peux que prier les Tribuns de la pureté de tes intentions et de la pertinence de tes décisions.

Néanmoins, en tant qu'ami fidèle et père de tes meilleurs soutiens, je sollicite avec fermeté un service. Un service qui te coûtera peu et restaurera aisément une confiance mise à mal.

Le porteur de cette missive est un esclave khajiit enregistré sous la dénomination J'zokar ; il appartient à ma sœur Llorayna et fut élevé dans le chenil de Seydãrã. Il est issu de la fière lignée des gladiateurs d'autrefois qui égayèrent les arènes de Sadriþ Mora. L'un de ses aïeuls n'est autre que le redoutable J'jekah dont je suis sûr, tu entendis parler.

Comme tu t'en doutes, J'zokar n'a pas été dressé pour l'arène. Autres temps autres mœurs, il officie à l'instar de son père et du père de son père à la protection de nos domaines de Vvardenfell. Il a été formé à l'Art des Lames et de la Flamme et... tu l'auras compris... il traque et chasse sur demande les Engeances des Cendres.
Je l'envoie par soucis de sécurité, tant pour mes enfants que pour la tienne propre. Sa loyauté est acquise à mon clan, et plus précisément à la Révérende qui par acte joint te concède nommément moultes prérogatives. Ta voix lui sera supérieure à celles de mes enfants dès lors qu'elle ne le détourne pas de sa mission première.

Je ne doute pas que tu lui feras bon accueil, toi qui apprécies tant les races inférieures.

Voilà bien une maigre prière pour un père pétri d'inquiétudes. Si tant est que la guerre ou Vivec-sait quel sort inconnu n'aura pas alterné le noble caractère qui était le tien, tu conviendras de la justesse de la demande émise.

Je te salue, humblement, Frère de Race,

Puissent nos ancêtres communs guider nos pas.

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Dernière édition par J'zokar le 20 Mai 2014, 20:13, édité 1 fois.
 
 
 Sujet du message : Re: Choix, confiance et vampirisme.
Message Publié : 20 Mai 2014, 18:17 
Gaharikhan
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Hmmm... patientez ici un instant.

Sur ce il referma le judas et laissa en plan le khajiit pendant une longue demi-heure. Quand le judas se rouvrit, la main de Ralen y glissa une autre lettre, fraîchement cachetée.

Tenez, apportez ça à votre maître... enfin, celui qui vous envoie... L'expéditeur en somme ! Bonne route !

Le judas se referma violemment et plus aucun bruit ne provint de derrière la porte.


Citer :
Mon cher ami, Felen,

Quelle joie immense m'aurait habitée à l'idée de te lire, après toutes ces années de silence épistolaire, je fantasmais ardemment d'allégresse teintée de douce nostalgie en pensant parcourir tes mots toujours élégamment posés sur le papier ! Rares sont les plaisirs aussi intenses que la lecture fébrile d'une lettre Ihrfihn tant et tant attendue.

Hélas, bien que la prose fut une fois encore épatante et splendide, il n'en fut rien cette fois-ci, tant les propos sont alarmants autant que désolants. On colporte bien des rumeurs en Morrowind, de tout temps et en de nombreux lieux, bien que les Hllalu et les Drès en soient experts. Mais aujourd'hui je constate avec effroi que le Grand Est Telvanni, autrefois stoïque et indépendant, a sombré à son tour dans la peur et l'inquiétude que provoque l'excès de crédit accordé aux racontars. J'ose espérer qu'en ultime rempart à l'ignorance et à la barbarie, vous n'accordez, pour l'heure, aucune ligne de vos grimoires à ces "on-dit" !

Il y a du vrai dans tes paroles, mon cher Felen, mais il manque de la substance à cette vérité, comme si l'on lisait la prodigieuse Trahison Hypothétique, la pièce d'Anthil Morvis, sans les didascalies ! Le temps n'est plus aux fanfaronnades intellectuelles et aux joutes verbales sans fondements solides. La Maison Venim perdure depuis presque un millénaire et n'a jamais dévié de sa quête. Quant à moi, je suis tel à mes illustres aïeux, ardent défenseur d'un savoir des temps anciens, bafoué jour après jour. Mes convictions et mes croyances sont restées saines et entières, pareilles au jour de notre rencontre. Cela, je te demande, ami, de ne plus jamais en douter !

En effet, j'ai beau jeu de te rétorquer que ces âges sont révolus, et que les temps ont changé, mais c'est pourtant bel et bien un fait. Morrowind ne sera plus jamais la contrée de notre jeunesse et les rêveurs utopiques qui espèrent encore la renaissance de l'antique et ô combien merveilleux Royaume de Resdaynia sont dans le déni total de la destinée d'Azura. Le vampire que j'héberge actuellement en ma demeure, et qui sert dévotement les desseins d'Arador Dayn, n'a rien de comparable avec les vampires décérébrés du Mont Écarlate, que les mages de Port Telvanni ne connaissent que trop bien. Ce sont deux espèces totalement différentes et les malédictions qui les habitent respectivement sont sans commune mesure.

Si mes vénérables et respectés ancêtres étaient encore en mundus aujourd'hui, ils sauraient voir la différence et sauraient habilement tirer partie d'un allié aussi puissant.

En outre, en bon ami que je suis, je me dois de t'informer des activités de tes enfants car je crains, et tu les connais fort bien, qu'ils ne te révèlent pas tout dans leur rares et ingrates petites lettres griffonnées entre deux niaiseries d'amants. Certes, je n'ai franchement rien à dire sur ta chère fille, qui continue de progresser dans ses arts avec une assiduité qui te ferait pâlir de fierté. Là où le bât blesse cruellement, c'est avec ton fils Cyian... Sheogorath me défie chaque jour de supporter son insolence et ses abjectes machinations de comploteur.

Dans ma grande bonté et ma tolérance sans bornes, je lui ai fait récemment l'immense honneur d'être le mentor d'un de nos initiés, dans l'intime espoir qu'un plus grand engagement au sein d'Arador Dayn le détournerait de ses folles ambitions... Que je fut sot de croire en de vaines tentatives ! Après avoir dédaigneusement endossé sa nouvelle responsabilité, Cyian a envoyé son jeune initié en de si dangereuses missions que ce dernier en est revenu blafard et en pleine incubation de la Sanguinare Vampiris !

Peut-être réalises-tu à présent à quel point la Maison Venim s'efforce de maintenir un cap que certains s'enhardissent à dévier. Afin de restaurer la confiance et la bonne entente, ainsi que le sens des responsabilités pour ton fils en dérive, je te demande donc un service en retour.

Je te prie de faire entendre raison à ton très cher Cyian en lui intimant, par écrit, l'ordre de sceller le sort de son disciple vampire et ainsi ramener le calme et la sérénité dans notre maison. Par le pieu, le bûcher, l'exil ou l'extraction, il est temps qu'il mette fin au danger qu'il a laissé inconsciemment courir dans l'Arador Dayn, et la remise à l'ordre de l'autorité paternelle n'en sera que plus salvatrice. A la réception de ta réponse, et à la condition, bien sûr, que nos avis convergent, je considérerai alors ce J'zokar comme serviteur de la maison Venim.

Dans ta grande sagesse, qui a toujours concurrencé celle de ma famille, j'ose croire que tu comprendras mes motivations et ma demande, et que tes inquiétudes seront alors en bonne partie dissipées.

Je t'adresse enfin mes plus amicales et sincères salutations.

Qu'Azura te garde.

Ralen.
 
 
 Sujet du message : Re: Choix, confiance et vampirisme.
Message Publié : 20 Mai 2014, 20:31 
Ami
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Après avoir attendu une bonne demi-heure assis sur le perron, J'zokar entendit le bruit de l'ouverture du judas.
Une main lui tendait un autre parchemin et une voix lui souhaitait bonne route, après cela ... plus rien. Le judas s'était refermé et il demeurait debout devant la porte.

Cependant sa mission passait avant tout, on lui avait donné l'ordre de veiller de près sur les jeunes maitres et cette maison et il ne lâcherait pas l'affaire.
De plus, il savait ce qui pourrait lui arriver si il rentrait maintenant et les coups de fouet punitifs ne seraient certainement rien comparé à ce qui l'attendait.
Bien décidé, il refrappa à la porte en disant :


-Seigneur, J'zokar ne peut pas partir ... *Parle lentement en cherchant ses mots notamment les plus complexes* on lui a clairement dit de ne pas vous écouter au cas où vous lui donneriez des ordres qui vont à l'encontre de ceux du maitre Ihrfihn. J'zokar doit rester ici pour veiller sur les jeunes maitres.

Il tenait toujours dans sa main la lettre qu'on lui avait remise par le judas ne sachant quoi en faire.

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 Sujet du message : Re: Choix, confiance et vampirisme.
Message Publié : 20 Mai 2014, 21:50 
Ponihn
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Maëfarayn essayait tant bien que mal de se concentrer dans l'étude de plusieurs ouvrages traitant la Magie de restauration, mais les coups répétés portés à la porte d'entrée la déconcentrèrent totalement. Elle finit par lancer un sort pour fermer les ouvrages qui l'instant d'après retrouvèrent leur emplacement d'origine dans les étagères de la Bibliothèque.

En se rendant vers l'entrée, elle croisa Ralen qui semblait être très contrarié par quelque chose et en même temps elle entendit la voix de quelqu'un à la porte. Elle s'adressa à lui d'une voix posée, un sourire aux lèvres, comme toujours.


- Maître Ralen... qu'est-ce qui se passe... ? Et qui est cette personne qui frappe avec insistance à la porte... ? Vous avez besoin d'aide... ? Vous savez que vous pouvez compter sur mes compétences magiques... et pas uniquement...

Elle s'interrompit en entendant plus nettement les paroles de la personne derrière la porte.

- J'zokar... ? Mais que fait-il ici... ? Il vous a importuné... ? Il va m'entendre... vous pouvez en être certain... !

Elle ouvrit la porte d'un mouvement sec et foudroya le Khajiit du regard. Elle s'exprima fermement.

- J'zokar ! Cesse tout ce vacarme ! Et cesse d'importuner cette Maison ! Je ne sais pas pourquoi tu es ici, mais tu sais que ton comportement est indigne de ce qu'on t'a appris ! Et tu connais ce qui t'attend !

Un éclat lunaire traversa les yeux de Maëfarayn qui ne quittait pas le Khajiit du regard.
 
 
 Sujet du message : Re: Choix, confiance et vampirisme.
Message Publié : 20 Mai 2014, 22:14 
Ami
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Surpris de se retrouver ainsi nez-à-museau avec Maëfarayn, le visage de J'zokar s'illumina, mais sa joie retomba bien vite quand celle-ci le réprimanda.
La mine basse et les oreilles couchées il put à peine dire :


-Oui maitresse, mais vo ...... votre père m’envoie et ... et il à été clair quant à ce qu'il arriverait à J'zokar si ... si il ne remplissait pas son devoir.

La vue d'un tel spectacle, un énorme chat équipé et armé, plier l'échine devant une dunmer gracile aurait pu faire rire bien des aigris. Mais la menace d'une punition "à la Ihrfihn" l'effrayait.
Il reprit d'une voix suppliante :


-Désolé maitresse, J'zokar ne voulait pas mal agir, il ne fait que suivre les ordres !

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Dernière édition par J'zokar le 21 Mai 2014, 10:48, édité 1 fois.
 
 
 Sujet du message : Re: Choix, confiance et vampirisme.
Message Publié : 21 Mai 2014, 10:18 
Ponihn
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Elle regarda J'zokar d'un air étonné.

- Ata ? (1) Est-ce qu'il lui est arrivé quelque chose ?

Un éclair où l'on pouvait voir l'inquiétude et la détermination traversa son regard lunaire.

- Alma ? (2) Non... pas Alma... ! Je l'aurais vu... je l'aurais su...

Elle prit fermement le Khajiit par les épaules.

- Dahrdi ! Parle ! C'est un ordre !


(1) Père
(2) Mère
 
 
 Sujet du message : Re: Choix, confiance et vampirisme.
Message Publié : 21 Mai 2014, 11:07 
Ami
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Il ne bougea pas quand Maëfarayn le prit par les épaules, non pas qu'elle ne tentait pas de le secouer mais la carrure du Khajiit empêchait la jeune dunmer de le faire bouger.
Etonné par la réaction de celle-ci, il prit un air doux, pour la rassurer, et répondit :


-Ils vont bien, ils vont bien, maitresse, mais ils sont inquiets pour vous ... le maitre ,votre père, a dit à J'zokar de venir veiller sur vous et maitre Cyian. Il a parlé à J'zokar de monstres pâles, sanguinaires et *cherche son mot et le prononce en hésitant* abjectes.

Bien que ne sachant pas ce que ce mot pouvait bien vouloir dire il se doutait que ce n'était pas très gentil.

-J'zokar est ici maintenant ...

Il avait déjà oublié qu'il tenait toujours, dans sa main gauche, la lettre de Ralen.

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Dernière édition par J'zokar le 21 Mai 2014, 14:52, édité 1 fois.
 
 
 Sujet du message : Re: Choix, confiance et vampirisme.
Message Publié : 21 Mai 2014, 14:44 
Ponihn
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- Alma inquiète pour nous... ? Cela m'étonnerait... mais passons...

Elle relâcha le Khajiit.

- Nous ne sommes pas en danger que je sache. Tu dois cesser d'importuner Maître Ralen et faire preuve de respect.

Elle aperçut la lettre qu'il tenait à la main.

- Qu'est-ce donc... ?

Elle tendit la main pour que J'zokar lui donne la lettre.
 
 
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